750 grammes
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Vanille et Chlorophylle
11 mars 2014

Cocktail de filles, rhum-malibu-passion

 

Aujourd'hui, maîtresse Soélie fait grammaire.

Moi je trouve que la langue française n'est pas très claire.
Par exemple on confond souvent les verbes.
On a déjà parlé d'avoir envie et d'avoir besoin, aujourd'hui je vous présente la confusion la plus insinueuse, vicieuse et pourtant quotidienne tellement elle s'insinue dans les méandres de nos cerveaux formatés : vouloir et pouvoir

A première vue, grosse différence, 2 verbes du 3e groupes certes, mais qui veulent dire des trucs très différents. Je veux une glace, je peux en acheter une. 2 actions différentes, même quand elles s'appliquent au même sujet (la glace)
Subtilité qui ouvre la porte à l'énorme arnaque qui consiste a nous faire croire que ces 2 verbes signifient des choses très différentes : je veux une glace , ok c'est clair. Je peux m'en acheter une : je peux dépasser l'idée qu'elle fait 300 calories et que je vais les coller direct dans mes fesses ? Ou je peux m'en acheter une parce que j'ai 5 euros dans ma poche ? Je peux, c'est pareil que j'en suis capable, mais physiquement ou moralement ?

 

Ah mais c'est pas pareil. Rajoute une négation, et le brouillard s'épaissit. Regarde :

 

Je peux mais je ne veux pas.
Je veux mais je ne peux pas.

 

Si le verbe pouvoir est ici utilisé comme « j'ai les moyens matériels de », aucun problème.
S'il est utilise comme « je me donne les moyens psychologiques de » nous voilà paumés. Parce que ça ce rapproche du verbe vouloir, du coup !! je peux pas vouloir, et ne pas vouloir en même temps.

Ouuuuuh nous voilà donc face à un sévère problème de définition.

Mais alors ou est la différence ?
Déjà faut-il admettre qu'il y en a une. On utilise pas le verbe pouvoir comme ça , à l'arrache, sous peine d'embrouiller tout le monde. Oui, je le sais que c'est le verbe de l'embrouille, et on ne m'embrouille pas comme ça. De toutes façons les gens s'embrouillent déjà assez bien tous seuls avec ces conneries la.

La perception de cette différence passe par l'analyse de la situation. Le degré d'envie, le degré de stress, la quantité de cathécolamines supportable et désirée, le degré de calcul, le degré de sagesse.
Personnellement j'essaye de tendre a l'idéal suivant :

 

Je peux si je veux
Je veux donc je peux

 

Soélie en mode princesse est certes une super guerrière ressucitable a volonté grâce aux boules de cristal, mais elle est un peu inconsciente aussi.... Jamais peur de se crasher, faut quand même être inconsciente, franchement.

Ah oui il y a ça aussi, le degré d'inconscience.
Merde, elle est ou ma conscience. J'ai du la perdre dans le tissu de mensonges dans lequel j'incite les autres a m'enrouler, j'imagine. Et je m'en fous, en plus.... je sais que ce sont des mensonges. Et je les éclate, quand je veux, si je veux. Je peux.

Si, si, je peux.

 

 

WP_20131224_025

 

 

J'ai essayé de mettre dans ce cocktail tout ce que je préfère, et l'effet est plutot génial. C'est la chantilly qui m'extasie, le reste n'a rien d'original!

C'est un truc de filles, et j'aime autant le concept que je deteste la majorité des trucs de fille.

 

1/3 de rhum

1/3 de malibu

1/3 de jus d'oranges

1/2 fruit de la passion

chantilly à volonté

 

Mélanger les alcools et jle jus d'orage jusqu'à 2/3 du verre. Au dessus, pleiiiiiiiiiiiiiin de chantilly (ça flotte nickel) et la moitié de fruit de la passion dessus (ca tient nickel).

Good good.

 

 

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